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Parasitoses intestinales

Les éléments parasitaires rencontrés dans les selles, proviennent des parasites localisés :

  • dans le tube digestif (exemples pour les protozoaires : les amibes avec Entamoeba histolytica, les flagellés avec Giardia duodenalis, les coccidies avec Cryptosporidium parvum et pour les helminthes : Ascaris lumbricoides et Taenia saginata),
  • dans les canaux biliaires (exemple Fasciola hepatica),
  • dans les vaisseaux sanguins avec élimination dans le milieu extérieur par les selles (exemple Schistosoma mansoni).

Le diagnostic de certitude des parasitoses intestinales comprend notamment un examen microscopique des selles (examen direct ou après concentration) qui permet l’identification de l’espèce parasitaire en cause et son stade de développement.

La coprologie parasitaire, utilise souvent des techniques de coloration et de concentration, qui doivent être validées et maitrisées pour une recherche et une identification sans faille du parasite, permettant la mise en œuvre d’une thérapeutique appropriée. Cette identification exige un personnel formé et habilité pour le diagnostic des différentes parasitoses.

La formation interne et l’habilitation du personnel des laboratoires de biologie médicale (LBM), qui entrent dans la démarche qualité et dans celle de l’accréditation, sont indispensables pour poser ce bon diagnostic.

Pour cette formation interne et cette habilitation du personnel Kalidiv propose des suspensions de selles avec des parasites (KD-Susp/Para). Elles ont été fixées et contiennent des parasites non viables et non infestants.

Ces suspensions de selles non colorées ou en MIF (Merthiolate-Iode-Formol), ont été confectionnées à partir de prélèvements obtenus chez l’homme, par culture ou chez l’animal.

Les KD-Susp/Para comprennent :

  1. des formes végétatives et/ou des kystes d’amibes : Entamoeba histolytica, groupe Entamoeba histolytica-E.dispar-E. moshkovskii et coli
  2. des formes végétatives et/ou des kystes de Giardia duodenalis
  3. des œufs d’Ascaris lumbricoides, d’Hymenolepis nana, de Schistosoma mansoni
  4. des embryophores de Taenia sp
  5. des larves de Strongyloides stercoralis

Lors de la formation en interne et lors de l’habilitation (observation en aveugle de lames confectionnées à partir des suspensions), l’observateur devra, (i) identifier les stades (trophozoïte – kyste – œuf – larve) des parasites présents dans la suspension, (ii) donner la dénomination commune et la dénomination latine du parasite.

 

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